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Oui, contrairement à la France, où le couvert est compris dans l’addition, en Italie, ce n’est absolument pas le cas… Si tu manges au restaurant (peu importe le type de restaurant et son standing), tu verras forcément (le contraire est plutôt rare) écrit sur le menu et l’addition la mention « pane e coperto ». Ce prix peut varier entre 0,5€ et 4€ en fonction du restaurant et est tout à fait légal.
Pour la petite anecdote, cette coutume remonte à l’époque des osterias traditionnelles. Ces petites tavernes chaleureuses et décontractées faisaient souvent office de cantine pour les locaux, qui venaient pour se restaurer et boire un verre de vin, comme à la maison, en amenant leur propre nappe, pain et couverts. Ceux qui ne venaient pas avec leur « pane e coperto » se voyaient donc facturer ce service par le restaurant. Cette tradition est restée au fil des années.
Il faut donc le prendre en compte quand tu cherches un restaurant car cette somme, à payer par têtes, s’ajoute la note finale. Ainsi, même si les prix sont bas, on te conseille d’avoir l’œil et de bien vérifier le prix du « pane e coperto » sur les menus.
A savoir également, l’eau en carafe ou l’eau du robinet n’existe pas (enfin, les restaurants n’en servent pas alors qu'elle est potable), il te faudra forcément commander une bouteille d’eau (minérale ou gazeuse). Le prix est cependant relativement bas (autour de 1,50€ la grande bouteille d’eau).
En Italie, on ne rigole pas avec les repas. Un vrai repas complet traditionnel comprend un (ou plusieurs) antipasti (hors d’œuvre ou entrée), un primo (premier plat), un secondo (deuxième plat), un formaggi (fromage) et un dolci (dessert).
Oui ça fait beaucoup ! Mais au moins avec tout ça, tu pourras gouter à un maximum de spécialités 💪.
Enfin… Tu n’es pas vraiment obligé de tout prendre quand tu vas au restaurant. Même si la plupart du temps les restaurant affichent sur leurs menus « primo piato » et « secondo piato », tu peux très bien demander seulement un « secondo » si ça te chante !
Saches simplement que les « primo piato » sont en général des plats à base de pâtes, de risotto ou de gnocchi, et les « secondo piato » sont plutôt à base de viande ou de poisson, accompagnés d’une garniture.
A toi de faire ta popote dans les menus, mais attention, il est important de prendre en compte que les portions restent conséquentes. On te dit ça en connaissance de cause : on pensait bêtement que, parce qu’il y avait deux plats, les portions seraient petites… Mais que neni ! Les Italiens restent généreux en toutes circonstances et se sont bien 2 vrais plats que tu auras devant toi si jamais tu choisis cette option. Il vaut donc mieux être averti et avoir un bon appétit si tu ne veux pas gâcher (ou alors, partager le repas à deux, ce qu’on a souvent fait 😂) !
On reste dans les repas et les spécialités. L’Italie est connue pour sa gastronomie autant que ses villes historiques et ses beaux paysages.
Pizza, pasta, lasagna, mozzarella, burrata, granita, mandorla, focaccia et tout ce qui termine en « a ». Mais aussi, pesto, parmigiano, balsamico, tiramusi, lemon, limoncello, huile d’olive, …
Tout le monde le sait, on mange super bien en Italie !
Mais attention, chaque région possède ses spécialités. Donc si tu veux gouter au meilleur de l’Italie, privilégie les spécialités de la (ou des) région que tu es en train de visiter. Ton expérience ne sera que meilleure !
Les Italiens parlent très peu de langues étrangères… Donc si toi-même tu ne parles pas italien, les dialogues risquent d’être compliqués ; crois-en notre expérience, surtout quand tu tombes face à quelqu’un qui ne fait zéro effort pour te comprendre.
Alors même si dans les villes les plus touristiques tu trouveras toujours quelqu’un qui parle plus ou moins anglais, les gestes et Google Translate seront tes meilleurs alliés.
Dans un autre registre, tout le monde sait que les Italiens sont des fous du volant. Même si tu ne viens pas ou ne loue pas de véhicule sur place pour visiter l’Italie, tu seras forcément confronté à la conduite à l’italienne (en tant que piéton, à vélo, en taxi, en bus, …)
Saches donc que les Italiens ne respectent absolument pas le Code de la Route : ils dépassent souvent les limitations de vitesse, doublent n’importe quand même si c’est dangereux (juste avant un virage sans aucune visibilité par exemple), se garent n’importe où, grillent les feux de signalisation, etc.
C’est un peu flippant et il faut s’y habituer je te l’accorde, surtout si tu conduits, mais restes prudent et il n’y a pas de raisons que ça se passe mal !
Ah et si, il est important de préciser que le code couleur des panneaux pour les routes nationales et les autoroutes est inversé par rapport à la France. En Italie, les panneaux verts indiquent les autoroutes, tandis que les panneaux bleus indiquent les nationales.
Si tu viens à conduire en Italie en dehors des autoroutes et des nationales (donc plutôt en ville, sur les côtés ou en montagne), attends-toi à te retrouver dans des rues plutôt étroites.
En voiture, ça passe encore, mais en van ou en camping-car, il faut avoir le cœur accroché, être à l’aise au volant et bien maîtriser son véhicule ! Quand on dit ça, on pense particulièrement aux Dolomites, aux Cinque-Terres, à Naples, à la côte Amalfitaine, à la Sicile et tous les centres-villes où les voitures sont souvent mal garées et où il faut slalomer comme on peut pour continuer d’avancer.
Justement, en parlant de centre-ville ça me fait une parfaite transition. En Italie, les centres-villes qui possèdent un centre historique possèdent ce qu’on appelle des ZTL. Des quoi ?
Des ZTL. Soit des Zones à Trafic Limité.
Alors si tu visites l’Italie en véhicule (que ce soit ton propre véhicule ou un véhicule de location), ne prends pas ça à la légère !
Ces ZTL, reconnaissables par un panneau rond blanc au contour rouge, sont uniquement réservées à la circulation aux riverains et aux véhicules préalablement enregistrés auprès des autorités. Si jamais tu t’y aventures (même par mégarde, et même quelques secondes), attends-toi à recevoir dans les mois suivant une petite amende pouvant aller de 100€ à 200€. Oui à ça fait cher la visite…
Ces zones sont contrôlées par vidéo-surveillance 24h/24, mais ne sont actives (et donc interdites) qu’à certains horaires (que tu pourras trouver sur le panneau généralement).
Petit conseil, si tu as réservé un hôtel ou un hébergement qui se trouve dans une ZTL et que tu es en voiture, deux choix s’offrent à toi :
Alors oui ça peut paraître bête, mais ces îles, la Sardaigne et la Sicile, sont des régions italiennes et non des pays à part entière. Ainsi, si Cagliari est la chef-lieu de la Sardaigne et Palerme celui de la Sicile, leur capitale n’en reste pas moins Rome.
Haut lieu du catholicisme avec la cité du Vatican à Rome, l’Italie est l’un des pays d'Europe où la population pratique le plus le christianisme. Les églises et lieux de culte y sont nombreux sur le territoire et il est compliqué de visiter l’Italie sans passer par ses églises et cathédrales. Parmi les plus connues : le Duomo de Milan, le Duomo de Florence, la Basilique Saint-Marc à Venise, la Basilique Saint-Pierre ou la Chapelle Sixtine à Rome, etc.
Cet héritage religieux évident donne lieu à des fêtes religieuses célébrées en masse, dans la rue et en famille. Ce sont des moments importants de retrouvailles et de partage pour les Italiens, notamment Pâques.
Visiter l’Italie lors d’une fête religieuse comme Pâques te promet donc du monde (beaucoup de monde), de l’agitation, mais aussi de beaux moments de partages et de découvertes des us et coutumes locales (parade dans les rues, discours et messe du Pape, spécialités culinaires pour l’occasion, etc.).
Pendant notre roadtrip, nous étions justement à Rome et Naples lors de Pâques. Une bonne et mauvaise idée à la fois car nous n’avions absolument rien réserver comme visites et tout était sold-out (Colisée, Musée du Vatican, …), mais ça a été une vraie immersion dans la culture italienne. C’est une formidable façon de voyager, de découvrir un pays et ses habitants.
En Italie, tu n’auras aucun mal à te brancher avec tes chargeurs français, car le pays possède des prises Européennes. Cependant, si tu es observateur, tu vas vite te rendre compte que les prises n’ont pas la même tête qu’en France. Et c’est normal puisqu’elles combinent prises Européennes et prises Italiennes. Ainsi, tu pourras brancher sans problème tes chargeurs français sans utiliser d’adaptateur, mais attention, si tu achètes un chargeur, une rallonge ou une multi-prise dans le pays, assures-toi de bien choisir la version Européenne, sinon, de retour en France ça ne te sera d’aucune utilité (sans adaptateur)…
Alors oui, cette info peut te paraître nulle et tirée par les cheveux, mais c’est une info qui peut s’avérer utile si tu voyages en van, en camping- car ou en tant que digital nomad et que tu souhaites acheter du matériel sur place !
Allez, on ajoute un petit bonus à notre liste : est-ce que tu savais que la ville de Rome est jumelée avec la ville de Paris ?
« Seule Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris ». Ce n’est pas nous qui le disons, mais bien la devise du jumelage « unique et exclusif entre laVille Lumière et la Ville Éternelle », qui a eu lieu en 1956.
Au-delà d’un jumelage symbolique, ce mariage a pour vocation de favoriser les échanges culturels entre ces deux villes.
Ainsi, en tant que Parisien visitant Rome, tu as accès gratuitement à de nombreux musées gérés par la Ville et à leurs expositions temporaires : Musei Capitolini, Galleria d’arte moderna, Museo civico di Zoologia, Museo di Roma, et bien d’autres.
Pour bénéficier de ce privilège, il te suffit de présenter un document officiel attestant que tues domicilié à Paris. Évidemment, il en va de même pour les Romains de passage à Paris.
C’est fou non ?! On l’a appris pendant notre voyage, on n’en avait jamais entendu parler avant…
Voilà, on t’a partagé 10 (enfin plutôt 11) informations clefs à savoir sur ce beau pays qu’est l’Italie. On espère que ça te sera utile pour ton séjour et que tu auras appris quelque chose 😊.
N’hésites pas à partager en commentaires tes expériences et conseils pour les autres voyageurs.
1. Si tu ne veux pas te faire foudroyer du regard et juger par les Italiens au restaurant, ne mets surtout pas de fromage (parmesan ou autre) sur les plats de pâtes à base de poisson ou aux fruits de mer ! J’ai tenté l’expérience et me suis faite rembarrée direct 😂.
2. Si tu conduis en Italie, préfères Google Maps à Waze (surtout si tu es en van ou camping-car), car cette dernière va te faire prendre des « raccourcis » de mauvais goût… Et avec les routes italiennes, on te le déconseille fortement.
3. Pour ce dernier tips, on reste dans la catégorie transport et véhicules. Dans les grandes villes, fais bien attention à où tu te gares (surtout si tu es en van ou en camping-car), car il est courant de voir de la casse et du vol. Heureusement, rien ne nous est arrivé de ce côté-là, même après plus d’un mois en Italie, mais on le doit surtout à l’application Park4Night*. A chaque fois que l’on a dû se garer, on a bien regardé sur l’application quels parkings étaient conseillés et déconseillés par les utilisateurs afin d’éviter les zones à risque (et de privilégier les parkings surveillés lorsque c’est nécessaire). On te conseille donc de télécharger l’application et de bien regarder les commentaires pour trouver le meilleur parking au meilleur prix !
Nous c'est Léa et Simon, voyageurs et blogueurs dans l'âme ! Notre premier grand voyage ensemble, en Nouvelle-Zélande, fut le déclencheur de beaucoup d'autres. Et comme il n’y a pas de voyages sans partage, on a décidé de vous ouvrir les portes de notre petit monde et bien évidemment de tous nos bons conseils !
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